http://www.parti-ecologique-ivoirien.org
Ensemble par l'Ecologie,
Apportons à notre pays
Un édifice imposant
L'ONG "Action pour la France" a
effectué hier à l'hôtel Ivoire le
lancement de ses activités. " Les entreprises
françaises en Côte
d'Ivoire et les défis du développement et de
l'emploi : états des lieux
et perspectives" était le thème
général de cette rencontre qui a
enregistré outre les opérateurs
économiques, l'ambassadeur de France,
André Janier qui a saisi cette occasion pour relever des
équiviques. A
travers le sous-thème "contribution des entreprises
françaises au
développement économique et social de la
Côte d'Ivoire". L'ambassadeur
a éclairé la lanterne des uns et des autres "tout
en dénonçant
certaines contre-vérités qui ne correspondent pas
à la réalité". Ainsi,
dira l'ambassadeur, l'idée qui est que la politique de la
France en
Côte d'Ivoire serait dictée par la
volonté de défendre ses propres
intérêts économiques est fausse. "La
Côte d'Ivoire contribue au bilan
de certaines entreprises françaises. Mais de là
à dire que le sort de
leurs entreprises dépend de la réussite de leurs
affaires en Côte
d'Ivoire et que les autorités françaises sont
prêtes à faire la guerre
pour défendre leurs intérêts, il y a un
pas difficile à franchir.
Soyons sérieux et raisonnables", a martelé
l'ambassadeur. En guise
d'exemple, André Janier a indiqué que la part de
la Côte d'Ivoire a
représenté en 2006, 0,1% du volume global des
échanges économiques et
commerciaux de la France vers l'extérieur. "J'ai lu
récemment que la
société Bouygues, seconde entreprise de travaux
publics au monde par le
chiffre d'affaires qu'elle réalise vit en grande partie des
bénéfices
qu'elle tire de ses activités en Côte d'Ivoire
(…) Ce pays a représenté
l'année dernière environ 1% de son bilan global.
De là à dire que la
survie de la société dépend des
contrats qu'elle a passés avec la CIE
et la SODECI, il y a un pas difficile à franchir", dixit SEM
André
Janier. Plus loin, l'interlocuteur a fait cas d'une autre rumeur qui
laissait croire que la politique de la France vis-à-vis de
la Côte
d'Ivoire était inspirée par son acharnement
à s'approprier à tout prix
les nombreuses ressources de la Côte d'Ivoire. Selon lui, les
intérêts
français sont absents des deux secteurs les plus rentables
de
l'économie ivoirienne à savoir le cacao et le
pétrole. "Aucune
entreprise française ne pille comme je l'ai lu, ou
même n'exploite ces
richesses à grande échelle (…)
Pillage, monopole, prédation, autant
d'idées reçues qui ne correspondent pas
à la réalité et que je me
devais de dénoncer".
Relation
économique France-Côte d'Ivoire
Au dire de André Janier, les relations
économiques et commerciales
entre son pays et la Côte d'Ivoire sont vivaces en
dépit de la crise.
Car elles reposent sur des liens anciens et solides et servent les
intérêts réciproques des deux pays.
Malgré la crise donc, la France
reste le premier partenaire commercial de la Côte d'Ivoire.
Le volume
des échanges bilatéraux a progressé de
17,5% en 2006 par rapport en
2005. La France a maintenu l'an passé, sa position de
premier
importateur et premier exportateur en Côte d'Ivoire "avec des
montants
respectifs de 695 millions d'Euros pour les importations et 597
millions d'euros pour les exportations". Autrement dit, la France
achète à la Côte d'Ivoire davantage
qu'elle ne lui vend. La balance
commerciale entre les deux pays, selon l'ambassadeur, a
penché en 2006
largement en faveur de la Côte d'Ivoire qui a
enregistré cette même
année un excédent de 98 millions d'euros. Le
tableau est positif,
poursuit-il, en ce qui concerne la présence des
activités des
entreprises en Côte d'Ivoire. Ainsi, dénombre-t-on
143 entreprises au
lieu de 147 en 2003. On a enregistré plus de 400 PME
françaises
implantées dans tous les secteurs d'activités
contre 500 avant la
crise. Toutes ces entreprises participent directement au maintien du
niveau de l'économie de la Côte d'Ivoire. Comme
preuve, André Janier
dira que les entreprises françaises ont contribué
au PIB ivoirien à
hauteur de 30% l'année dernière. Elles ont
alimenté 50% des recettes
fiscales de l'Etat. Et elles emploient environ 40.000 personnes dont
350 seulement sont expatriées. La France est enfin le
premier
investisseur étranger en Côte d'Ivoire. Pour clore
son propos,
l'ambassadeur de France a noté que son pays continuera de
soutenir la
Côte d'Ivoire, parce qu'il considère le peuple
ivoirien comme un peuple
frère. On retiendra que la tribune offerte par l'ONG "Action
pour la
France" que préside le député Junior
Gouali Dodo est arrivé à propos
pour rétablir la vérité et confondre
certaines personnes et non des
moindres qui distillent à longueur de journée le
mensonge.
Paterne Ougueye Yves
Source : news.abidjan.net/presse/lenouveaureveil
Reproduction interdite du site